L'ambition prioritaire du Gouvernement Wallon reprise dans la DPR 2019-2024 est d'établir un Plan de Transition, structuré autour d'un nombre limité de projets-phares prioritaires et de réformes basculantes sur trois volets
> Transition écologique :
Rénovation énergétique (isolation) ✔️
> Mobilité
> Energies renouvelables
> Biodiversité
> Agriculture et alimentation
> Transition des savoirs et savoir-faire : Formations, stages, alphabétisation, valorisation des compétences, orientation vers les STEM,… ✔️
> Transition économique et industrielle :
> Economie circulaire, régénératrice et zero déchet ✔️
> Développement des secteurs d'avenir : digital, biotechnologies, silver économy, IA, bioéconomie ✔️
> Modernisation de l'industrie ✔️
> Nouveaux modèles économiques et d'organisation du travail ✔️
> Soutien à l'entreprenariat ✔️
Stockage non géologique/utilisation du CO2 dans les déchets de démolition en vue de la production de granulats secondaires aux propriétés améliorées.
La DPR vise a réduire de 55% les émissions de GES en 2030 en Wallonie (par rapport à 1990) et à atteindre la neutralité carbone en 2050 (-95%). L'objectif pour 2030 représente une réduction de 29% des émissions par rapport à 2019, c'est donc ambitieux.
Dans le cadre du Plan Air Climat Energie à l’horizon 2030 - ou PACE 2030 - , contribution wallonne à la mise en œuvre du Pacte Energétique Interfédéral Belge (2030, 2050) et du Plan National Energie Climat 2030, une trajectoire de réduction des GES par secteur est prévue.
Solutions intégrées et financièrement attractives pour l’amélioration de la performance énergétique du parc immobilier wallon (focus sur la rénovation).
Le dossier de la rénovation du bâti wallon est sans conteste l'un des dossier centraux si pas LE dossier central de la transition écologique de la DPR.
Tripler le taux de rénovation tout en rendant le bâti 5 à 10 fois plus performant d'ici 2030 et un défi considérable, techniquement (solutions de rénovations et matériaux), économiquement (emploi et investissements publics / effet de levier) et socialement (accès au logement et droit à l'énergie).
Les enjeux sont colossaux et vitaux.
Tout en soutenant le secteur par la lutte contre le dumping social et la pénurie de travailleurs qualifiés et en poursuivant les programmes d'investissements des précédentes législatures, la DPR s'adresse au secteur de la construction de manière holistique en prévoyant:
> La révision de la Stratégie Wallonne de Rénovation, afin de la rendre cohérente avec l'objectif climatique 2030
> La promesse de rénover 250 000 logements (y inclus logements sociaux) et 2500 bâtiments publics
> La création d'une alliance emploi-rénovation visant à stimuler la demande en rénovation, renforcer les capacités du secteur et développer les compétences en terme d'énergie et écoconstruction
> La réalisation d'un cadastre des bâtiments publics, assorti d'un plan d'isolation sur 10 ans et d'un accompagnement adapté (RENOWATT) permettant d'entrainer le secteur
> La mise en place d'un "Passeport Bâtiment" permettant une priorisation claire des travaux adapté aux situations particulières
> De réaliser un monitoring continu de performance du bâti
> De tenir compte de la problématique de l'accès au logement et des copropriétés dans l'équation énergétique
> Le développement de modes de financement innovants pour la rénovation des bâtiments publics (tiers investisseurs, CPE) et privés (PPP…)
> Des incitants financiers (prêts a taux 0, accès aux primes facilité, droits d'enregistrement réduits…) et administratifs (procédures urbanistiques …) pour les propriétaires, assortis à des contraintes normatives plus strictes pour les biens en location
> Un soutien adapté aux matériaux biosourcés (information publique, incitants financiers, intégration dans les marchés publics)
> L'encouragement d'expériences pilotes (rénovations quartiers complexes, bâtiments publics,…)
> …
A tous ces points, vient s’ajouter le soutien du Ministre de l’Énergie et du climat au projet structurant RENO+ : il permet, en une approche one-stop-shopping, de développer et de démontrer dans des projets à large échelle que des solutions intégrées (techniques / énergétiques / financières / sociologiques), performantes et à coûts maitrisés pour la rénovation du bâti peuvent sont une réponse adéquate. Le développement d'outils numériques pour le développement de solutions (industrie 4.0), l'étude et l'analyse des performances des bâtiments (BIM, drones, thermographies…) en est une autre. Le rôle moteur de GreenWin dans l'élaboration de collaborations structurelles entre acteurs indépendants et l'intégration d'acteurs publiques dans des partenariats d'innovation permettra de stimuler le processus.
In fine, au-delà des impacts sociaux, économiques et environnementaux, la mise en place de solutions de rénovation devrait également permettre de favoriser l'attractivité des villes en tant que moteur de bassin de vie et réduire l'étalement urbain (DPR Chapitre 24-2. Une politique wallonne de la ville) .
Amélioration de la productivité, de l’efficacité, du bien-être au travail et de l’empreinte climatique (énergie grise) par la préfabrication et la mise en place de modules constructifs (habitat neuf).
En termes de construction neuve, la DPR promet un accroissement net de 12 000 nouveaux logements publics, dont 6 000 en gestion et de 3 000 rénovés intégralement (similaires aux constructions neuves), ce qui doublerait pratiquement le volume des logements en gestion par les AIS et en aide locative par le fond du logement wallon (6000 actuellement). Par ailleurs, la volonté affichée dans la DPR de prendre en compte l'évolution de la structure démographique et les solutions innovantes en terme d'habitat (habitats intergénérationnels, résidences services sociales, coopératives d'habitat, habitat léger…) implique également d'innover en terme de mode constructifs.
La norme future NZC (Nearly Zero Carbon) prévue et la volonté de rénover de manière énergétiquement efficace, intégrée et rapide nécessitera l'industrialisation de certaines solutions constructives.
La construction modulaire préfabriquée est une réponse à ce besoin, en permettant notamment :
> de mieux garantir les performances énergétiques des réalisations et la qualité de mise en œuvre (label de qualité);
> de réduire la durée de la phase chantier tout en réduisant les externalités
> d'optimiser les processus de fabrication en y intégrant le numérique pour développer l'industrie 4.0 de la construction
> d'améliorer le bien-être au travail et la qualité des emplois
En rénovation, la modularité apporte également une solution à la question de densification de l'habitat urbain et donc à la réduction de l'étalement telle que souhaité par la DPR.
Développement de solutions permettant d’accroître la réutilisation et le recyclage de matériaux dans la construction (éco-conception, réutilisation, recyclage, outils digitaux).
Déjà portée par la précédente législature (DPR 2014-2019), l'économie circulaire est désormais définie comme un des piliers transversaux de la transition écologique (3e Volet du plan de Transition : Transition économique et industrielle), compte tenu des opportunités existantes et des externalités environnementales et sociétales qui y sont liées. Afin d'honorer les attentes, la DPR prévoit que la croissance de ce secteur nécessitera une série d'investissements financiers, de développement de compétences, de mise en place d'outils de soutien et d'adaptations administratives.
Sur ce dernier point, l'engagement du Gouvernement de servir de moteur au déploiement de l'économie circulaire en permettant l'utilisation des produits et matériaux recyclés dans l'ensemble des marchés publics sera un véritable incitant pour le secteur. Soutenues par une offre de formation et de développement des compétences adaptée telle que prévue dans la DPR, les entreprises pourront désormais développer des services, produits et matériaux adaptés aux exigences des cahiers des charges publiques avec plus de garanties de débouchés.
Bien qu'aucun engagement spécifique en faveur des déchets de construction ne soit pris dans la DPR, la volonté de poursuivre la réduction des déchets mis en décharge jusqu'à l'arrêt complet de cette pratique imposera de développer de nouvelles filières pour plusieurs types de déchets peu ou non valorisés (dont les granulats de béton). Le développement de solutions circulaires permettant d'atteindre l'ambition de 30% de déchets de construction est un premier pas important dans l'intégration des principes d'économie circulaires (réutilisation, recyclage), dans un secteur traditionnellement très consommateur en ressources.
Par ailleurs, les outils numériques et l'écoconception (des bâtiments) repris transversalement dans la DPR devront permettre de développer des cadastres et des banques de données matériaux afin d'accroitre le potentiel de circularité du secteur.
Nouveaux modèles économiques basés sur l’usage et la performance (plutôt que la propriété ou le produit) et l’économie du partage.
La construction est un des secteurs ayant été le moins "dématérialisé", étant entendu qu'elle soit fournie aux utilisateurs finaux en tant que service et non plus exclusivement en tant que produit. Ces dernières années cependant, les initiatives visant à fournir un service de logement plutôt qu'un bien se multiplient en nombre et dans leurs formes, soutenues par les opportunités que génère la performance énergétique des bâtiment.
Afin de renforcer l'accès à la propriété pour les bas revenus, le gouvernement entend agir en faveur des crédits hypothécaire et sociaux, primes et de promouvoir les mécanismes juridiques de droit de superficie, d'emphytéose, de leasing immobilier et de location avec option d'achat des logements d'utilité publique. Des financements innovants pour la rénovation des bâtiments publics (tiers investisseurs, CPE) et privés (PPP,…) et des incitants financiers pour les propriétaires acquéreurs et bailleurs souhaitant investir dans la rénovation énergétique (prêts a taux 0, accès aux primes facilité, droits d'enregistrement réduits,…) sont par ailleurs prévus. Le soutien au développement de community land trust est également prévu pour les logements publics.
L'économie de la fonctionnalité n'est vue dans la DPR que comme une des stratégies potentielles de changement de business model dans le cadre de l'économie circulaire permettant de décarboner les processus industriels et d'améliorer le cycle de vie des produits.
Cependant, la venue de nouveaux acteurs sur le marché de la construction (fournisseurs d'énergie, ESCOs, intégrateurs…) génère des opportunités de développement de nouveau business models innovants visant à offrir l'habitat en tant que service intégral.
GreenWin aidera des acteurs habituellement vus comme des fournisseurs de services de se repositionner de manière innovante dans un secteur traditionnel, sous l'angle de l'économie de la fonctionnalité.
Production et utilisation de sables de concassage et de recyclage pour faire face à la pénurie croissante de sables naturels pour bétons (notamment : utilisation de résidus de l’exploitation des carrières).
L'économie « zéro déchet » soutenue par la DPR (Plan de transition - Transition économique et industrielle) est en réalité déjà à l'étude depuis plusieurs années dans le cas spécifique des carrières de Wallonie. En effet, afin de valoriser au mieux l'ensemble des fractions granulométriques et de fournir une alternative locale aux sables naturels (ressource cruciale pour différents secteurs et dont l'épuisement est constaté internationalement), les exploitants de carrière développent des alternatives basées sur la récupération des sables de concassage et de recyclage.
Ce domaine d'innovation est en lien direct avec les aspects déchets du domaine "Circularité dans la construction" ci-dessus et donc directement lié aux aspects d'éco-conception, de recyclage et de réutilisation développés dans la DPR.
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