La société IPSIIS a breveté un procédé qui permet de produire des mousses isolantes et incombustibles au départ de matières minérales.
Le produit commercialisé, fabriqué via son site de production de Frameries, est obtenu à partir d’une matière première naturelle, le Metakaolin, et est destiné aux marchés des fours industriels et des alambics.
La substitution d’une partie du Metakaolin par des déchets permettrait à cette société d’aller vers des produits plus compétitifs en termes de coût. Les mousses IPSIIS pourraient ainsi trouver d’autres applications correspondant à des volumes plus conséquents dont, en particulier, l’isolation des bâtiments.
En effet, pour les bâtiments de plus de 10 m, la réglementation en matière de sécurité incendie devient de plus en plus stricte alors que, paradoxalement, les solutions techniques proposées sont limitées (laines minérales et FOAMGLAS®).
IPSIIS a déjà validé la compatibilité de certains déchets (laines minérales, boues de sciage de pierre calcaire, …) avec son procédé, grâce à des essais exploratoires. Toutefois, les caractéristiques des mousses à base de Metakaolin, qui constituent les produits commerciaux actuels d’IPSIIS, n’ont pas pu être atteintes pour les mousses intégrant ces déchets minéraux.
L’objectif du projet consistera donc à développer de nouveaux matériaux poreux (mousses) en intégrant dans les formulations IPSIIS ces déchets, une fois qu’ils auront été traités. Les formulations devront être optimisées de manière à répondre aux spécifications techniques pour les applications actuelles et futures de la société.
7 partenaires sont impliqués dans la réalisation de ce projet. Ils agiront de manière complémentaire au niveau :
> de l’approvisionnement en matières minérales secondaires (Filiales de VINCI et société REMIND) ;
> du prétraitement de ces matières (CTP) ;
> de la mise au point des formulations pour l’obtention de mousses stables répondant aux exigences techniques en fonction des applications visées (IPSIIS) ;
> de la caractérisation des mousses et de la mise au point des protocoles de mise en oeuvre (CSTC) ;
> de l’évaluation de la qualité des produits sur base des critères de cycle de vie et du bilan carbone (ULiège-PEPs, UCL, CSTC) ;
> de la mise sur le marché des produits (IPSIIS, VINCI).
Pour faire face à la forte consommation de granulats d’origine naturelle dans le secteur de la construction, l’utilisation croissante de granulats recyclés devient une nécessité. Pour cela, Wanty et Dufour qui ont récemment développé un procédé de recyclage de flux de déconstruction, travailleront à améliorer la qualité des granulats produits pour les valoriser dans des exutoires à plus haute valeur ajoutée que sont les bétons préfabriqués pour des pièces structurelles de grandes dimensions (tabliers de pont, linteaux de soutènement, hourdis, planchers, blocs modulables déconstructibles), en collaboration avec Roosens.
Cependant, au-delà d’une utilisation dans des pièces structurelles déjà commercialisées, les partenaires chercheront également à développer de nouveaux éléments structurels de construction plus innovants se présentant sous la forme de blocs modulables de grandes dimensions, dans le but d’améliorer les modalités de mise en oeuvre et de déconstruction (concept d’éco-conception) afin de permettre leur réutilisation. Cette approche permettra ainsi d’envisager une valorisation circulaire, non seulement des granulats, mais aussi des produits finis via leur réutilisation, dans le secteur de la construction (approche Cradle to Cradle).
Le secteur de l’éolien offshore connaît depuis de nombreuses années une croissance importante portée par les autorités et les entreprises européennes grâce à son impact positif sur la réduction des émissions de gaz à effets de serre.
Ce marché de l’offshore a été identifié par les Partenaires du projet C-GROUT comme une réelle opportunité, d’autant plus qu’il est parfaitement en phase avec leur core business et avec leur stratégie de développement.
La nécessité du développement d’une technologie de broyage spécifique et innovante permettra également une plus-value transversale multi-sectorielle des résultats de la recherche.
Le projet C-GROUT vise le développement de bétons spéciaux circulaires pour le secteur offshore éolien. L’utilisation de matériaux recyclés en remplacement de certains composants du béton permettra un gain économique, écologique et technologique qui renforcera le positionnement des Partenaires de ce projet dans ce secteur.
Plusieurs entreprises wallonnes, dont notamment Sedisol, SWDE et IPALLE, font face à des difficultés lorsqu’il s’agit de la gestion de leurs déchets. Or, il s’avère que la mise en commun de certains de ces déchets conduit à la formation d’une phase hydraulique particulière pouvant servir de liant dans le cadre de la synthèse de
matériaux à portance limitée, comme les matériaux autocompactants réexcavables (MAR) ou les matériaux de sous-fondation. En ce qui concerne plus précisément les MAR, ces matériaux ont un fort potentiel de développement puisque bien que répondant à un réel besoin, ils sont actuellement peu utilisés en région wallonne. De plus, la phase synthétisée permet de stabiliser les polluants inorganiques présents dans les déchets et de capter un grand nombre de molécules d’eau, contribuant de ce fait au raidissement des matériaux.
L’objectif de ce projet est donc de mettre au point ces éco-matériaux dont la portance est apportée par cette phase particulière. Le caractère original est encore renforcé par le fait que les réactifs permettant de synthétiser cette phase, sont tous d’origine secondaire, ce qui permettra d’éviter leur mise en centre d’enfouissement technique.
Le principal défi des cimentiers wallons est, actuellement, à la fois de rester compétitif face à la concurrence du clinker importé et d’un autre côté de respecter ses engagements en matière de réduction des émissions de CO2. Pour répondre à ces défis, ce projet va travailler sur deux voies complémentaires : d’une part, le remplacement partiel du calcaire dans le cru de clinker par un matériau minéral secondaire, d’origine local, et d’autre part, la réduction du taux de clinker dans le ciment via l’ajout d’additions réactives issues de matériaux minéraux secondaires.
Les deux matériaux minéraux secondaires étudiés sont différents et devront être traités par des techniques minéralurgiques afin de répondre aux spécifications des cimentiers. Ces matériaux constituent actuellement un gisement historique : leur valorisation en cimenterie permettra également de libérer des terrains qui seront destinés à d’autres usages (zone économique, habitat, zone naturelle, etc.). L’étude en phase pilote de la clinkérisation sera également un atout dans ce projet.
La croissance démographique et économique de ces dernières décennies a entrainé un surcroit de l’activité industrielle provoquant une augmentation considérable d’émissions de gaz à effet de serre (GES), responsable de changements climatiques majeurs. L’union Européenne s’est fixé un objectif de baisse nette des émissions européennes d’au moins 55 % d'ici à 2030 afin d'atteindre en 2050 la neutralité carbone.
Dans ce contexte, les partenaires industriels du projet (Ipalle, TRBa et Roosens bétons) ont logiquement identifié un intérêt convergent à utiliser la technologie de CUSC (Captage, Utilisation et Séquestration de CO2) pour diminuer l’empreinte carbone de leurs produits via le remplacement partiel du ciment par des phases carbonatées. C’est dans ce contexte qu’ils ont sollicité l’appui scientifique du CTP et des laboratoires GeMMe et PEPs de l’Université de Liège afin d’investiguer le développement de matériaux de voirie ou de matériaux préfabriqués en béton permettant la séquestration du CO2 industriel.
La technologie de PLASMALYSE HYBRIDE est la nouvelle génération de pyrolyse plasma qui consiste à scinder la molécule de méthane en ses composants (hydrogène et carbone solide). Ce procédé de dissociation de gaz naturel / de méthane existent depuis de nombreuses années mais elles nécessitent des températures élevées, des procédés d’isolation thermique et des composants onéreux, des coûts de maintenance élevés et de fréquents arrêts de production.
La nouvelle technologie de PLASMALYSE HYBRIDE solutionne ces inconvénients, élargit les possibilités d'utilisation de diverses sources de méthane. Elle permet d'ajuster la qualité de l’’hydrogène et des co-produits à la demande et réduit significativement les émissions de CO2 par rapport aux autres technologies.
Partenaires : GATE2 (PE) avec AGC PLASMA Engineering (GE), GAZONOR BENELUX (PE), LUMINUS (GE), Phillips Carbon Black Belgium (PE), Vanheede Biomass Solutions (GE), UMons et Materia Nova
Le projet BUTTERFLY vise à développer des solutions permettant de capturer et de concentrer le CO2 directement au niveau du procédé de fabrication de la chaux afin de le rendre compatible avec les exigences des applications de séquestration ou d’utilisation.
Le projet aura les objectifs suivants :
> La validation au niveau prototype de concepts innovants de fours à chaux pour produire du CO2 concentré dans les fumées ;
> L’étude d’une solution de purification pour traiter le CO2 en aval du four et le rendre compatible aux spécifications CCUS ;
> Le développement d’un système de pilotage du procédé comprenant entre autres une instrumentation innovante pour les mesures de gaz".
Partenaires : TECforlime SA (Groupe Carmeuse) avec CRM Group, Umons, Uliège, Euro Bureau, Construct (PME), "Chaudronnerie & Tuyauteries Industrielles (PME)", Coretec Engineering (PME) et VOCSens (PME)
La capture du CO2 des émissions dites “Hard-to-Abate"" constitue une brique technologique essentielle à disposition des industriels pour diminuer leur impact environnemental respectif. Cette brique, évidemment complémentaire à une nécessaire stratégie de décarbonation, voire de défossilisation de l’énergie, n’est cependant pas triviale à déployer à échelle industrielle.
Le projet HECO2_5_SATURN propose une approche novatrice de mutualisation des compétences et des équipements, centrée sur le CRM et les acteurs académiques de la région Wallonne (ULiège et Mons) afin d’accélérer la transition des industries concernées ; approche indispensable si l’on souhaite être les premiers à proposer une alternative décarbonée aux différents marchés adressés par les industriels partenaires du projet, à savoir Aperam, TECforLime, AGC et Prayon. "
Partenaires : APERAM (GE) avec "TECforlime SA (GE)(Groupe Carmeuse)", AGC (GE), Prayon, CRM, Umons, Uliège, Coretec Engineering (PME), VOCSens (PME)
3. MultiO : Ce projet développera un système de gestion énergétique de l’eau entre piscine et maison: la piscine sera équipée d'un filtre biologique, capable de dépolluer les eaux sanitaires de la maison, dont le volume d’eau sera en outre utilisé comme stockage de chaleur, pour l'énergie produite en excédent par les panneaux photovoltaïques de la maison.
Avec MecaTech en pôle primaire
> SolHeatAir : système de stockage de chaleur à haute température.
Avec Wagralim et MecaTech
> GrewFarm : serre agri-voltaïque qui permet de bénéficier de la production énergétique solaire tout en permettant l’agriculture - Cible : collectivités locales.
Avec Wagralim
> PROACTIF : collaboration entre Puratos et Syngulon : enzyme spécifique pour la panification.
14/07/2022
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